Dur dur dur
Dur dur la reprise. Et ce n'est rien de le dire. Toute dernière tétée ce matin. Je me sens ... vide. Comment se sentir autrement quand on passe de 24 heures de présence (de couvade) auprès de son petit amour par jour à ... 2h30 environ ? Je ne pensais pas ressentir ça. C'est tellement dur d'accepter que s'en est une autre qui lui fait des minis bisous, de petits câlins, et qui lui raconte des histoires toute la journée. Tellement dur d'accepter que c'est à elle qu'elle fait ses plus beau sourires. Dur de regarder les mamans dans le train et le métro avec leur petit trésor tout contre elles, tout contre leurs cœurs quand le mien est si loin de moi. J'en ai les larmes aux yeux rien qu'en l'écrivant. Comment un si petit être peut provoquer une telle explosion de sentiments ? Comment, pourquoi, toutes ces questions... Faire un enfant pour le voir 2h30 par jour, ce n'est pas ce que je voulais, que j'imaginais ... Et puis il y a la dure réalité. Il faut bien y retourner un jour ; les retrouvailles n'en seront que plus fortes ; on ne profitera que plus des week-end et des vacances ... je sais tout ça, oui vraiment, mais en attendant, la transition est vraiment douloureuse...